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Le point de bouclette est un point de chaînette isolé, également nommé point de marguerite ; il est utilisé pour broder feuilles et pétales de fleurs.
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Espacé ou pas, le point de feston permet de réaliser des bordures, des boutonnières ou des broderies "blanches"
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Le point avant est le point de base de couture ; je crois qu'il est le plus simple de tous les points.
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Le point arrière fait partie de la couture manuelle, c'est un point extrêmement résistant qui est employé pour la réalisation d'une couture qui doit tenir solidement, par exemple toutes les piqûres vestimentaires manuelles finales. Il est aussi possible de terminer avec ce point les piqûres impossibles à réaliser à la machine (Wikipedia).
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Le point de tige est à mon sens un des points les plus faciles à réaliser. On l'utilise souvent pour surligner un trait ou réaliser une ligne.
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Cette artiste maîtrise la broderie et le dessin comme personne pour créer des petites pièces représentant des femmes dont les cheveux sortent littéralement du cadre.
L’artiste américaine Sheena Liam aime la mode, excelle dans la couture, le dessin lire la suite
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Marie est une passionnée de broderie. Autodidacte, elle a fait ses premiers pas au point de croix et maintenant est une fan de broderie au ruban. Un peu touche à tout, elle aime découvrir et essayer de nouvelles techniques. Aujourd'hui, elle crée des modèles et publie des articles pour aider toutes celles qui souhaitent apprendre la broderie.... comme moi !
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Sarah Benning est une artiste américaine de Baltimore, qui vit et travaille à Manorque, en Espagne. Inspirée par son amour des plantes d’intérieur et des cactus de toutes sortes lire la suite
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Mon petit "monstre" Odin, 2 ans, s'est bien amusé à m’emmêler tous les fils... il a l'air pourtant si mignon, non....? Il m'a donc fallu acquérir un organiseur et tout reprendre à zéro....
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Nous abordons désormais la Belle Epoque... c'est mon époque préférée ! Pourtant, de "belle" elle n'en a que le nom....
Le corset a encore de beaux jours devant lui.
L’encombrante mais merveilleuse crinoline a disparu et est remplacée par la tournure : la silhouette féminine devient très cambrée.
Cette silhouette en « S » caractéristique de l'époque est due au port du corset dit "droit-devant", inventé par le Dr Inès Gaches-Sarraute ; sur le devant, il est fermé par un « busc » à crochets, permettant un ventre très plat ; il repose sur les hanches et s'arrête sous les seins, qu'il rend pigeonnants.
Mais la grande guerre va arriver et bouleverser la société et la vie des femmes.
Le corset se transforme peu à peu : il descend sous la poitrine et couvre désormais les hanches, s’ornant de jarretelles. C’est l’ancêtre de la gaine.
L'après-guerre : culotte et caraco
En cette période d'intense activité sociale, culturelle et artistique , la femme va pouvoir s’émanciper des corsets, jupons et tournures. Habituée à travailler en l’absence des hommes, la gent féminine se libère de tous les carcans. Ce n’est que le début de sa libération...
La lingerie de l'Entre-deux guerres va redonner des formes aux femmes, avec des matières telles que le latex, la rayonne, la viscose, puis le nylon en 1943.
La pin up des années 50 : guêpière et balconnet
Les guerres ont porté un coup dur aux Françaises et le corset n’y est pour rien ! Il paraît que leur silhouette s’est affinée et qu’elles ont perdu huit kilos en moyenne, entre 1939 et 1945. Elles vont pouvoir souligner leur « taille de guêpe » tout en épanouissant poitrine et hanches.
Ensuite, tout ira très vite avec les années 60 : la combinaison, le porte-jarretelles et les collants !
Pour en savoir plus :
Histoire du corset et son évolution à travers les époques
Herminie Cadolle, créatrice du 1er soutien-gorge
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Je viens de recevoir une newsletter de RetroNews sur un magazine grivois des années 30. En dehors de ma passion pour les loisirs créatifs, j'ai également celui de la généalogie !
Allez savoir pourquoi, une idée a aussitôt germé : j’ai eu envie d’en savoir un peu plus et inévitablement, je me suis lancée dans l’histoire de la lingerie féminine.
Nous connaissons tous plus ou moins l’histoire du corset. Mais avant d’arriver à cet élément de coquetterie actuelle, la lingerie féminine a révélé des codes, des valeurs et notre rapport au corps au travers des siècles. Ah, n'oublions pas le poids de la religion.....
Transformé, maîtrisé, martyrisé, façonné, le corps de la femme a souvent été le symbole d’immoralité et de luxure avant que la Femme puisse enfin se faire entendre et s’imposer dans la société des hommes, d’égal à égal….. Même s’il reste encore du chemin à parcourir…mais ne dit-on pas que Paris ne s’est pas fait en un jour !
Voici donc un petit tour d’horizon des dessous féminins :
Les canons de la beauté sont plutôt de tendance androgyne ; dans une société patriarcale, la femme grecque ou romaine maintient sa poitrine grâce un bandage de lin, de laine, quelquefois de cuir : c’est l’apodesme grec ou le strophion romain, qui doit "gommer" les seins. Les hanches et le ventre sont ceinturés de bandelettes sous une ample tunique.
Chemise et chausses pour le Moyen-Age
Le sous-vêtement sera en toile de chanvre robuste pour les paysannes, en toile fine pour les bourgeoises et les châtelaines. Les seins se veulent petits : ils seront enserrés dans une bande de toile pour les effacer du regard des hommes.
Vous remarquerez que l’on ne parle pas de « culotte » ; et bien, les femmes n’en portaient pas, puisque ça n’existait pas ! Par contre, leurs jambes étaient entourées de bandelettes retenues au genou par une jarretière. Ne rêvez pas, messieurs, nous ne parlons pas de jarretières telles que vous les connaissez aujourd’hui….
Corsage et vertugadin pour la Renaissance
A l'issue de l'époque médiévale, les temps modernes engendrent de profonds changements tant dans les arts que dans les dessous féminins : la chemise devient blanche, symbole de pureté, de propreté.
Hérité de la très sévère et puribonde Espagne où l’Église est omniprésente, le vertugadin ou "garde-infante" modifie profondément et durablement la silhouette féminine.
Avec le siècle des lumières, c'est la profusion des dentelles !
Le luxe et la volupté sont à leur paroxysme..Ils s'affichent d'ailleurs jusque dans l'intimité. Le linge devient ostentatoire et doit dépasser du corsage ou des manches de la robe ; nous sommes à l'époque des fêtes "libertines" et tout doit se voir... dans la démesure.
Désormais, le corset n'est plus lacé derrière mais devant, laissant ainsi entrevoir chemise et petits nœuds.
Paniers et jupons au 18ème siècle
Si le corset tend à s'assouplir un peu (merci messieurs les médecins !) les paniers et les cerceaux font leur apparition....
Faits de bois ou d’osier, ils sont suspendus à la taille par des rubans ; ils accentuent la finesse de la taille, la rondeur des hanches et peuvent supporter jusqu’à 12 jupons !
Au 19ème siècle : des crinolines et enfin des pantalons !
Du panier de l’époque de Marie Antoinette, nous passons aux crinolines de l’impératrice Eugénie : c’est à celle qui portera la plus belle et la plus large jupe….
Personne n’a oublié la scène culte de Scarlett O’Hara au moment de la sieste dans Autant en emporte le vent !
Le corset existe toujours, mais il est plus souple ; Soumis à l'influence des hygiénistes, le pantalon de lingerie est de rigueur, tant pour les petites filles que pour les femmes : les Parisiennes seront les premières à l’adopter !
La suite... au prochain article
Pour en savoir plus :
Instant précieux de la lingerie féminine
Histoire de la petite (et grosse) culotte
Sous-vêtements des femmes paysannes fin 19ème - début 20ème siècle
Le costume féminin au XVIIIème siècle
Le corset au XVIII siècle en Grande Bretagne
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