• 14/60 - Catégorie 19 : Les tisserands de la LicorneCatégorie 19 : Un livre dont l'auteur porte votre prénom

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    Dans un grand récipient, vous mélangez tous les ingrédients d’un conte de fée :

    • une très belle jeune fille de 17 ans, roturière mais rebelle, à la recherche d’une vie meilleure,
    • un prince charmant issu de la grande bourgeoise sédanaise, fils chéri d’une fabrique de draps La Licorne,
    • un ami d’enfance qui se languit lamentablement pour la belle jeune demoiselle,
    • une vilaine belle-mère acariâtre, autoritaire, intolérante, castratrice, et j’en passe,
    • et bien sûr une bonne fée, qui saura toujours être là pour sauver la jeune fille en errance….

    Voici une histoire d'amour impossible, au cœur des Ardennes, dans la vieille ville de Sedan, forteresse de l'industrie textile en France, où les tisserands jouaient un rôle vital dans cette prospérité économique.

    L’auteure nous entraîne dans le monde des tisserands à la veille de la guerre de 1870.

    Au risque de vous méprendre – en dehors d’une histoire romanesque très mièvre – j’ai aimé ce roman où le savoir-faire et le courage des tisserandes sont honorés ; les conditions de travail étaient difficiles, avec de longues heures passées enchaînées à les métiers à tisser, exposées à la poussière et au bruit constant des machines. Les salaires étaient modestes et les droits des travailleurs étaient bafoués. Jean-Baptiste Clément, le « communard » n’était pas encore installé dans les Ardennes...

    « La mortalité chez les tisseurs était importante. Des journées de travail beaucoup trop longues, dans des pièces insuffisamment aérées, une atmosphère viciée par les poussières de laine, une nourriture trop pauvre en viande et en produits frais… Martin avait régulièrement des discussions plus qu’animées avec les chefs de fabrique. Ceux-ci l’accusaient d’être « un rouge » tout simplement parce qu’il n’abondait pas dans leur sens. »

    1870, la guerre est déclarée. Beaucoup s’imaginent que la place forte de Sedan est imprenable, même si « une guerre quelle qu’elle soit n’est jamais bonne pour la région. » Une déferlante de terreur et de violence va dévaster Sedan. Une partie de l’histoire de France que l’on passait rapidement sous silence à l’école ; aussi, j’ai approfondi mes maigres connaissances.

    Quoiqu’il en soit, le livre est richement documenté d’une triste époque sédanaise.

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    Pour en savoir plus :

    Le musée de la maison de la dernière cartouche

    Manufactures, arts et métiers. Tome 1 / ; par Mr. Roland de la Platière,... Tome premier [quatrième] (Gallica)

    La bataille de Sedan : la charge de la division du général Margueritte - E3 - 1870, l'année terrible

    Les combats de Bazeilles - E2 - 1870, l'année terrible

    Bazeilles : La Maison de la dernière Cartouche

    Témoins de 1870 : Présentez armes !

    1870, l'enfer de Gravelotte (Passion Patrimoine)

    14/60 - Catégorie 19 : Les tisserands de la Licorne


  • 13/60 - Catégorie 30 : Les gens dans l'enveloppeCatégorie 30 : Un roman cité dans un autre roman (Jeanne l'Alsacienne)

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    En juin 2012, l’auteure Isabelle MONNIN achète sur Internet un lot de 250 photographies d'une même famille dont elle ne sait rien. Les photos arrivent dans une grosse enveloppe blanche quelques jours plus tard. Au fur et à mesure qu’elle parcoure ces photographies, elle commence à tisser une histoire autour des membres de cette famille. Elle explore les dynamiques familiales, les joies simples de la vie quotidienne, mais aussi les douleurs, les ruptures.
    Dans l'enveloppe il a des gens, à la banalité familière, bouleversante. Elle décide de leur inventer une histoire, puis de partir à leur recherche.

    Le livre se présente en 4 parties :

    • un roman, tout d’abord, où l’auteur imagine la vie de ces gens - ordinaires, bien réels, qui pourraient appartenir à l’une de nos familles rurales - avec les seules informations que lui fournissent les photos, des polaroids des années 70-80, mêlant réalité et fiction pour donner vie à ses personnages,
    • quelques clichés du lot, comme nos parents en ont tous emmagasinés au fond des boites à biscuits,
    • le récit d'une enquête que l’auteure va mener, une fois le roman terminé, pour retrouver la trace de cette famille : un récit bouleversant, touchant….
    • des chansons composées par un copain de l'auteure, Alex BEAUPAIN, des chansons que je n’ai pas écoutées...

    Un bel exercice de style me direz-vous, mais qui m’a beaucoup interrogée. L’auteure aurait pu s’arrêter à la première partie, la développer davantage, la peaufiner ne m’aurait pas dérangée tant elle ressemble en de nombreux points aux récits familiaux que nous rencontrons ; l’enquête seule aurait pu également faire l’objet d’un témoignage, tant elle est emprunt de sensibilité, d’émotions, mais aussi de souffrances.

    Contrairement à certaines critiques, je ne parlerai pas de « voyeurisme » mais d’une intrusion perturbante, d’autant plus que la famille ne semblait pas informée de la narration en cours….

    Un livre déroutant pour moi. Mais je salue toutefois le travail de l'auteure.

    13/60 - Catégorie 30 : Les gens dans l'enveloppe


  • 12/60 - Catégorie 29 : L'ordre du jourCatégorie 29 : Un livre avec un accessoire de mode sur la couverture

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    Nous sommes un lundi, un lundi qui débute comme tous les autres…. Comme tous les autres ? Pas tout-à-fait. Parce qu’après ce lundi 20 février 1933 : rien ne sera plus comme avant.

    Vingt-quatre hommes sortent de leurs berlines noires, « vingt-quatre pardessus noirs, marron ou cognac, vingt-quatre paire d’épaules rembourrées de laine, vingt-quatre costumes trois pièces, et le même nombre de pantalons à pince avec un large ourlet. Les ombres pénètrent le grand vestibule du palais du président de l’Assemblée ; mais bientôt, il n’y aura plus d’Assemblée, il n’y aura plus de président, il n’y aura même plus de Parlement, seulement un amas de décombres fumants. » (lire la suite)

    12/60 - Catégorie 29 : L'ordre du jour


  • 11/60 - Catégorie 15 : Mangeuses, histoire de celles qui dévorent, savourent .....Catégorie 15 : Un livre dont les chapitres ont un titre

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    Quatrième de couverture « Qui a tué la gourmandise féminine ?

    On lie souvent les troubles alimentaires féminins à l’intensification du diktat de la minceur dans les années 1970, mais ce phénomène, encouragé par l’industrie capitaliste, est bien plus ancien. Du mythe d’Ève, soumise à perpétuité au désir masculin pour avoir goûté au fruit défendu, à l’émergence des premiers restaurants – réservés aux hommes –, en passant par leur exclusion de la gastronomie, les femmes semblent condamnées à cuisiner et servir tout en s’affamant, à être ménagères ou gloutonnes quand les hommes sont grands chefs ou fins gourmets.

    Comment a-t-on déréglé l’appétit des femmes ? Comment les mouvements féministes contemporains abordent-ils le rapport à la nourriture et au corps ? En fouillant dans l’histoire et la littérature, et en donnant la parole à des mangeuses de tous horizons, ce récit-enquête incarné tente de répondre à ces questions et apporte quelques miettes d’espoir dans un monde d’affamées ».

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    L’auteur part du postulat que si « toutes les femmes ne développent pas un rapport obsessionnel et destructeur à l’alimentation », nous exprimons toutes – consciemment ou non – un modèle patriarcal auquel la société nous a imposé de nous conformer.

    Force est de constater que le père initie « l’enfant aux saveurs viriles d’un fromage ou de la moutarde » tandis que la mère est investie « de faire découvrir le plaisir régressif et sensuel des mets sucrés ». Si la viande est associée au « viril » et au masculin, le sucre n’est que douceur et plaisir, donc un plaisir féminin.

    La gourmandise est une faiblesse féminine. D’ailleurs, depuis la Création, les femmes sont « porteuses du mal » et colportent les « péchés de langue » c’est-à-dire excès de tables, bavardages, médisances….

    Chaque femme se reconnaîtra ; que celle qui ne pose pas de regard culpabilisant sur ce qu’elle mange, me jette la première pierre. Nous avons toutes un rapport conflictuel avec la nourriture….. Et de là à passer de « gourmande » à « grosse cochonne » - et dans tous les sens du terme - il n’y a qu’un pas !11/60 - Catégorie 15 : Mangeuses, histoire de .....

    L’auteur décortique chaque morceau de ces liens si complexes qui nous  assujettissent à la nourriture, en explorant la mythologie et l'histoire, la publicité et le cinéma, la gastronomie, la sociologie et la littérature…..

    Ce livre est un essai passionnant sur le rapport des femmes à la nourriture !
    Il est richement documenté et j’ai appris « énormément » de choses ; la bibliographie est si complète !

    Mais en ouvrant ce livre, j’avoue que j’y cherchais une solution, si mince soit-elle. Certes, j’y ai trouvé les péchés de l’enfance (la gourmandise, encore elle ! ), les restrictions imposées (le désir de plaire), les violences soumises à notre corps (le contrôle et l’obsession de la minceur), un corps trop souvent abusé et sexué (l’obsession de la séduction), le poids de la religion et bien sûr la santé et les troubles du comportement alimentaire.

    Oserai-je dire que je suis restée sur ma fin – ou faim ? - ou peut-être n’ai-je pas su lire entre les lignes. La femme – convenance oblige – se doit d’être à la fois grosse et mince ; vos mères ne vont ont-elles jamais dit que « les hommes préfèrent les rondes. Ils sortent avec les minces (…) mais ils rentrent avec les grosses. »

    J’ai pourtant compris une seule chose.

    « Le rapport à la nourriture est, à mon sens, le bastion invisible du patriarcat car on n’ose pas encore le dénoncer. » Il est clair que toute femme qui prend conscience du système oppressant dans lequel elle évolue – et qui s’en indigne – ne se comporte pas en victime. Elle doit alors connaître son histoire, comprendre les femmes qui l’ont précédée, pour appréhender un avenir à mi-chemin entre appétit et plaisir, sans dérèglement ni excès.

    Cet écrit est pourtant remarquable et je l’ai dévoré : c’est une mine de réflexions que nous devrions tou(te)s lire….

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    Journaliste et podcasteuse, Lauren MALKA chronique pour Causette et pour l’émision de Jamy Gourmaud Les Epicurieux. Diplômée du CELSA (École des hautes études en sciences de l'information et de la communication, université Paris-Sorbonne), elle a écrit et coréalisé le documentaire La France aux fourneaux, et participé à 4 recueils féministes, dont Ceci est mon corps et Survivre au sexisme ordinaire.

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    Pour en savoir plus :

    Lauren Malka Podcasteuse (Les Mots)

    Lauren Malka (Wikipedia)

    Ecrire la bouche pleine, avec Juliette Oury et Lauren Malka (France Culture)

    11/60 - Catégorie 15 : Mangeuses, histoire de .....


  • 9/60 - Catégorie 12 : La soeur du RoiCatégorie 12 : Un livre dont le titre comporte quatre mots

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    Elle est princesse de sang, Fille de France, sœur du Roi Louis XVI, et catholique.

    Il est roturier, botaniste du jardin du Roy, apothicaire, adepte des Lumières et protestant.

    Tout oppose Madame Élisabeth et François Dassy. Pourtant, lorsqu'ils se rencontrent par hasard dans la forêt de Fontainebleau, une irrésistible attirance les pousse l'un vers l'autre. Mais la Révolution gronde et menace cet amour platonique et clandestin...

    Voici toutefois un joli roman historique, facile à lire, distrayant, même si quelquefois madame Élisabeth énerve un tantinet… Il ne faut pas oublier le contexte : une « demoiselle » de sang royal se doit de faire respecter l’étiquette ; de surcroît, les femmes du XVIIIème siècle n’avaient la liberté des femmes d’aujourd’hui. Heureusement que les temps ont changé… même si les changement sont longs à venir et surtout jamais pérennes. (la suite)

    9/60 - Catégorie 12 : La soeur du Roi


  •  8/60 - Catégorie 4 : Noël à la charmante librairieCatégorie 4 : Un livre à la couverture très colorée

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    « Carmen Hogan, jeune femme pétillante et volontaire, voit son univers s’effondrer lorsqu’elle perd son emploi et retourne vivre chez ses parents. Sa fierté est mise à mal lorsque sa sœur, Sofia, avocate brillante et si parfaite, lui trouve un nouveau travail.

    C’est ainsi que Carmen se retrouve à Edimbourg, et partage son temps entre ses trois neveux trop bien éduqués et la vieille librairie de monsieur McCredie pour y vendre des ouvrages poussiéreux. Si le magasin est vieillot et désorganisé, il est indéniablement plein de charme ! Mais quand elle apprend que la boutique est en faillite et qu’ils doivent la sauver avant Noël, elle est furieuse. A quoi pensait Sofia en lui trouvant cet emploi, à ajouter un échec à sa vie ?

    La vieille ville d’Edimbourg recèle bien des surprises… Outre Oke, le professeur d’université si candide, Blair, l’auteur à succès qui ne manque pas de charme, et les secrets qui planent autour de son patron, Carmen ne va pas s’ennuyer ! Pourra t-elle donner à temps un nouveau souffle à la librairie ? »

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    Ce fut un joli moment de lecture.

    Les scénarios de Noël sont souvent les mêmes : une entreprise (ici la librairie) doit fermer et le challenge est de la faire revivre durant les fêtes de fin d’année. Mais outre l’histoire « gentillette » qui n’offre aucun intérêt, la description de la vieille ville médiévale est époustouflante : on s’y croirait ! Carmen nous entraîne dans les ruelles autour du château ; alors, j’ai noté le nom des rues et je me suis promenée sur Google Maps : un vrai délice….

    Ne perdez pas patience ; je l’accorde, Carmen est « un peu » exaspérante mais si vous allez jusqu’à la fin du livre, un secret de famille sera révélé….

    8/60 - Catégorie 4 : Noël à la charmante librairie


  • 7/60 - Catégorie 53 : Code 1879Catégorie 53 : Un roman dont le titre est écrit en rouge

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    « Le cadavre d'un homme poignardé et amputé des deux mains vient d'être découvert, abandonné dans un cimetière de l'ouest londonien. Lors de l'autopsie, l'inspecteur Grant Foster remarque, gravée au couteau dans la peau de la victime, une inscription énigmatique pour l'interprétation de laquelle il fait appel à Nigel Barnes, généalogiste professionnel. Alors qu'un deuxième corps est identifié comme étant l'oeuvre du même assassin, leurs recherches vont les plonger dans les bas-fonds du Londres victorien et les conduire dans les méandres obscurs d'une affaire criminelle de la fin du XIXe siècle qui semble liée aux meurtres. Si leur intuition se confirme, d'autres victimes sont à redouter... Atmosphère brumeuse, suspense et humour assurent la réussite de ce premier volet d'une série originale qui interroge le passé pour mieux démasquer les monstres de notre temps ».

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    J’ai a-do-ré… mais peut-être parce que j’aime la généalogie – et que je fais l’arbre de ma famille ! - et que j’ai essayé de me piquer au jeu ; certes les indices sont si ténus, si improbables, qu’il est souvent difficile d’y croire.

    Pourtant, les premières phrases avaient du mal à passer : qu’est-ce que la généalogie ? « des vieillards qui occupaient les jours qui leur restaient, avant que la mort ne frappe à leur porte, en faisant des recherches sur leurs ancêtres . » L'inspecteur Grant Foster n’y croit pas du tout et pourtant, s'il veut résoudre ces meurtres du présent, il va devoir plonger dans le passé et remonter jusqu’en 1879. Dubitatif, il devra faire confiance au généalogiste Nigel Barnes pour trouver la signification de l'inscription gravée au couteau dans la peau des cadavres... et mouiller le maillot comme on dit !

    Mais les évènements s’enchaînent et je me suis laissée porter….

    N’allez pas chercher midi à quatorze heures, c’est uniquement un bon roman qui vous entraîne dans les bas-fonds londoniens ; vous apprendrez quelques petites choses sur le métro londonien, les vieilles ruelles, et Bartel Road….

    Mais, chut…..

    Laissez les inspecteurs mener l’enquête : la fin est surprenante...

    7/60 - Catégorie 53 : Code 1879


  • 6/60 - Catégorie 43 : Là où sont tes racinesCatégorie 33 : Un livre dont la couverture comporte une personne de dos

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    Je viens de refermer mon livre, avec un sentiment de malaise...

    Encore un roman sur la Seconde guerre mondiale me direz-vous, et alors ? Seulement, cette fois-ci, c’est du côté allemand….

    Nous sommes en 1938, dans un petit village de conte de fées, Hessental, à environ 70 km de Stuttgart. Jusqu’alors, juifs et catholiques vivaient en bonne intelligence, mais Hessental ne sera pas épargné, ni par la mégalomanie d’Hitler, ni par la haine nazie.

    Ce roman est extrait de l’histoire personnelle de l’auteure ; si elle a apporté une touche de romanesque (un amour interdit entre une jeune Allemande, Christine, et un juif, Isaac), le côté historique n’en ai pas moins fiable :

    • La propagande et la désinformation, la Ligue des jeunes filles allemandes, destinée à endoctriner les jeunes filles avec l'idéologie nazie et à les préparer à leur rôle futur en tant que mères et éducatrices dans la société nazie,

    • Le rationnement, les privations, la faim, les bombardements, la peur,

    • La guerre sur le front de l’Est, la peur des hommes partis au combat,6/60 - Catégorie 33 : Là où sont tes racines

    • Le travail forcé dans les usines de BMW : comme de nombreuses entreprises allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale, BMW a utilisé la force et l’énergie des prisonniers, dans des conditions inhumaines ; mais les crimes de guerre sont généralement attribués à des individus spécifiques plutôt qu’à des entreprises,

    • La déportation, les conditions de vie dans les camps, Dachau et son crématorium, survivre coûte que coûte,

    • Le Zyklon Bun, insecticide à base d’acide cyanhydrique, breveté par le chimiste Walter Heerdt et produit par la firme allemande Degesch ; employé principalement pour éliminer les parasites des terres agricoles, il reste tristement célèbre pour son utilisation dans les chambres à gaz des camps d’extermination,

    • L’attentat contre Hitler en 1944, car non, tous les allemands n’étaient pas du côté du dictateur !

    • puis bien sûr, la hiérarchie allemande, la rigueur, les nazis,

    • et enfin la Libération, la joie mais aussi la culpabilité, des repères qui s’effondrent.

    Mais puisque rien n’est tout à fait noir, ni tout à fait blanc, il faut se reconstruire …

    C'est roman aussi émouvant que dévastateur, mais qui offre une nouvelle perspective de ce pan de l'Histoire.

    6/60 - Catégorie 33 : Là où sont tes racines


  • 4/60 - Catégorie 38 : L'émancipation sexuelle de la femmeCatégorie 38 : Un livre féministe

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    « L’émancipation sexuelle de la femme » est un livre écrit en 1911 par Madeleine Pelletier ; la doctoresse Pelletier est une pionnière du féminisme en France, une intellectuelle, et l’une des premières à avoir défendu le droit à l’avortement.

    Dans ce petit ouvrage, elle plaide pour l’indépendance des femmes vis-à-vis des hommes.

    Elle critique violemment l’autorité patriarcale, le concept de virginité, la condition des épouses délaissées, les inégalités conjugales.

    La jeune fille de la « Belle Epoque » ne connaît rien du monde extérieur, elle n’a aucune existence individuelle : elle attend tout simplement un mari ; et « lorsqu’elle s’affranchit de la tutelle familiale, c’est seulement pour tomber sous le joug d’un homme. »

    Et que dire de « l’homme séducteur » ? La morale l’excuse puisque la femme n’est « qu’un objet de consommation ».

    Madeleine Pelletier rappelle que l’honnêteté d’une jeune fille est sa virginité tandis que celle d’une femme est sa fidélité ; « l’adultère de la femme est presque un crime ». Elle ajoute que « la société toute entière lui rappelle à chaque instant qu’elle appartient au sexe esclave. »

    Si la femme appartient à la sphère privée, l’homme appartient à la sphère publique ; « la profession d’un homme fait toute sa personnalité. C’est par elle qu’il monte ou descend dans la hiérarchie sociale (…) la femme, elle, ne vit pas, elle ne fait que regarder son mari vivre. »

    Et comment parler d’égalité en amour, lorsque l’homme, le besoin satisfait, s’en va libre, laissant la femme seule pour assurer une maternité, pas toujours désirée, et souvent inavouée et cachée.

    Cet essai de 1911 est à redécouvrir pour penser l’histoire des luttes féministes, pour lire une autrice de combat, pour ne pas oublier d’où viennent nos mères, nos grand-mères...

    Madeleine Pelletier soutient avec ferveur et conviction des positions qui sont encore au cœur des débats du XXIe siècle et qui suscitent toujours un dialogue parfois féroce entre conservateurs et progressistes.

    5/60 - Catégorie 38 : L'émancipation sexuelle de la femme


  • 3/60 - Catégorie 47 : Votre cerveau vous joue des toursCatégorie 47 : Un livre dont la couverture ne comporte pas d'illustration

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    Quatrième de couverture : « Pourquoi nous laissons-nous avoir par les infox ? Pourquoi croyons-nous souvent avoir raison lorsque nous avons tort ? Pourquoi sommes-nous terrorisés par une toute petite araignée inoffensive ? Pourquoi avons-nous peur de parler en public alors qu'aucun danger ne nous guette ?

    Face à un réel multiple et complexe, nous sommes sujets à l'approximation, à l'illusion et à l'erreur. Ces mécanismes cérébraux nous permettent de construire une vision cohérente du monde. Mais trop souvent ils nous font perdre notre lucidité, nous enferment dans nos a priori et nous détournent des autres.

    Riche de nombreux exemples tirés de la vie quotidienne et de récits d'expériences de psychologie sociale, cet essai rend accessibles les dernières découvertes des neurosciences et propose des outils pour faire de notre cerveau notre allié en toutes circonstances ».

    Albert MOUKHEIBER nous offre une vulgarisation des mécanismes et des modes de fonctionnement de notre cerveau. Il nous aide à découvrir comment et pourquoi cet extraordinaire organe – que l’on est bien loin de connaître – nous joue tant de tours…. Vous l’avez bien compris : ce livre n’est pas un roman ; il est très sérieux, mais écrit facilement et à la portée de chacun d’entre nous.

    Né en 1982, Albert MOUKHEIBER est un docteur en neurosciences, psychologue clinicien ; il a obtenu une licence en psychologie de l’Université américaine de Beyrouth, puis un doctorat en neurosciences cognitives à l’Université Paris 6 et un master en psychologie clinique, à Paris V et Paris VIII.

    Il a fondé l’association Chiasma qui organise des conférences et ateliers pour expliquer les mécanismes du cerveau qui sous-tendent nos raisonnements et notre vision du monde.

    En 2019, il a publie le livre « Votre cerveau vous joue des tours » dans lequel il aborde le fonctionnement du cerveau et les biais cognitifs. Il explore comment notre cerveau traite les informations qui lui sont transmises par nos cinq sens pour ensuite reconstruire le monde mentalement. Le livre se penche sur la question de savoir comment le cerveau réduit les ambiguïtés et choisit l’une des branches de l’alternative, pour nous donner en permanence une représentation du monde stable et cohérente.

    Le livre aborde des sujets tels que pourquoi nous nous laissons avoir par les infox, pourquoi nous croyons souvent avoir raison lorsque nous avons tort, pourquoi nous sommes terrorisés par une toute petite araignée inoffensive, et pourquoi nous avons peur de parler en public alors qu’aucun danger ne nous guette.

    Il explique que face à un réel multiple et complexe, nous sommes sujets à l’approximation, à l’illusion et à l’erreur. Ces mécanismes cérébraux nous permettent de construire une vision cohérente du monde. Mais trop souvent ils nous font perdre notre lucidité, nous enferment dans nos a priori et nous détournent des autres.

    Riche de nombreux exemples tirés de la vie quotidienne et de récits d’expériences de psychologie sociale, cet essai rend accessibles les dernières découvertes des neurosciences et propose des outils pour faire de notre cerveau notre allié en toutes circonstances..

     

    Pour en savoir plus :

    Quand le cerveau nous joue des tours - Conférence d'Albert Moukheiber pour la Fondation MAIF

    CHIASMA

    4/60 - Catégorie 47 : Votre cerveau vous joue des tours

     

     


  • 2/60 - Catégorie 43 : Un puma dans le coeurCatégorie 43 : Un roman dont l'histoire parle d'un secret de famille

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    «Morte de chagrin, le cœur brisé.» Aux dires de la légende familiale, Anne Décimus, l’arrière-grand-mère de la narratrice, aurait suivi de près son mari dans la mort, laissant orphelines deux petites filles : l'une internée dans une maison de redressement et l'autre — la grand-mère de l'auteure — confiée à un orphelinat. Mais face aux silences de son entourage, Stéphanie Dupays décide de mener l’enquête.

    Nous voici donc embarqués au cœur d’un secret de famille ; une simple recherche sur internet, et c’est la suspicion assurée ! Car Anne Décimus est décédée en 1964 ; son adresse était alors celle d’un asile d'aliénés dans la région bordelaise. Il n’y a plus aucun doute possible puisque la date d’entrée de son Agrand-mère à l’asile Chateau-Picon, le 10 septembre 1926, coincide avec l’accueil à l’orphelinat de sa grand-mère. (lire la suite)

    2/60 - Catégorie 43 : Un puma dans le coeur


  • 3/60 - Catégorie 43 : Reine d'EgypteCatégorie 48 : Un manga

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    Un manga est une bande dessinée japonaise ou un style de bande dessinée qui a ses origines au Japon. Les mangas couvrent une grande variété de genres et de sujets, allant de l'action et de l'aventure à la romance, la science-fiction, la fantasy, l'horreur, et bien plus encore.

    Les mangas sont populaires à travers le monde et ont contribué de manière significative à la culture populaire japonaise. Ils ont également inspiré de nombreuses adaptations animées et ont un impact important sur l'industrie du divertissement à l'échelle mondiale. Mes enfants en ont lu une quantité considérable, tandis que celui-ci est le premier pour moi !

    Donc pour mon 1er manga j’ai choisi l’histoire de la Reine d’Egypte.

    Lire un manga peut être un peu déroutant au début si vous n'êtes pas habitué au format japonais. Il se lit de droite à gauche, c'est-à-dire de la dernière page du volume vers la première.

    Le premier tome de la série (il y a 9 livres) raconte l’histoire de Hatchepsout, la première grande reine de l’histoire. Enfant, elle ne cessait d’humilier son demi-frère Séthi au combat à l’épée ; la petite princesse est révoltée d’être née « fille ». Le mariage de la jeune Hatchepsout et de Séthi fait de ce dernier l’héritier légitime du trône. Mais pourquoi ne serait-elle pas digne d’accéder au rang suprême, juste parce qu’elle est une femme ?

    Pour Hatchepsout commence alors un combat pour s’affranchir des conventions ancestrales d’une des plus grandes civilisations du monde.

    Ce manga mêle des éléments historiques avec des éléments de fiction et de fantasy. Bien qu’il puisse s'inspirer de personnages et d'événements réels de l'histoire de l’Egypte Ancienne, il présente également des éléments imaginaires et fantastiques pour créer une histoire dans laquelle la mangaka Chie Inudoh a pris quelques libertés….

    Les mangas sont un genre très particulier aux personnages hors norme : de grands yeux expressifs pouvant transmette une gamme étendue d'émotions, des déformations particulières – comme des yeux en forme d'étoile pour illustrer l'étonnement ou des gouttes de sueur pour signifier la nervosité - des scènes d'action représentées de manière dynamique, avec des mouvements fluides et des lignes énergiques, l’utilisation d’onomatopées écrites en japonais pour représenter des sons ou des bruits.

    Je dois avouer que la lecture de manga n’est pas ma tasse de thé, mais enfin, les graphismes sont particuliers et pour certains très esthétiques ; alors je peux dire que j’ai tout de même passer un joli moment de détente….

    3/60 - Catégorie 43 : Reine d'Egypte


  • Catégorie 37 : Le coeur battant du mondeCatégorie 37 : Un livre dont le titre comporte une partie du corps

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    Quatrième de couverture : « Dans les années 1860, Londres, le coeur de l'empire le plus puissant du monde, se gave en avalant les faibles. Ses rues entent la misère, l'insurrection et l'opium. Dans les faubourgs de la ville, un bâtard est recueilli par Charlotte, une Irlandaise qui a fui la famine. Par amour pour lui, elle va voler, mentir, se prostituer sans jamais révéler le mystère de sa naissance.
    L'enfant illégitime est le fils caché d'un homme célèbre que poursuivent toutes les polices d'Europe. Il s'appelle Freddy et son père est Karl Marx. Alors que Marx se contente de théoriser la Révolution dans les livres, Freddy prend les armes avec les opprimés d'Irlande
     ».

    L’auteur, Sébastien Spitzer, redonne vie à des personnages disparus en nous plongeant dans leur quotidien : de Karl Marx, le Maure, à Friedrich Engels, le riche industriel qui pouvait pratiquer la chasse à courre avec des lords puis pousser ses ouvrières à se révolter, en passant par Charlotte, la petite irlandaise, un personnage fictif attachant, qui donnerait sa vie pour sauver Freddy. (lire la suite)

    Catégorie 37 : Le coeur battant du monde


  • Pour le Challenge 2022, j’étais péniblement arrivée à 33 livres…. Mais je n’avais pas mentionné les « hors catégories » qui ne compte pas bien évidemment.

    Pour le Challenge 2023, j’ai tout inscrit, ainsi, certaines références de livre pour servir d’indication en cas de manque d’inspiration...

    Bilan du Challenge de lecture 2023

    Ce qui fait un total de 36 livres..... 36 plaisirs car les livres lus et mentionnés sont ceux que j'ai aimés ; les autres, je les ai abandonnés....

    *

    Catégorie 1 : un livre d’un(e) auteur(trice) espagnol(e)

    Catégorie 2 : une pièce de théâtre

    Catégorie 3 : un roman dont le titre contient un prénom

    Martin Eden de Jack LONDON

    Catégorie 4 : un roman dont le titre est un seul mot

    Vivre ! De Yu HUA

    Catégorie 5 : une romance de Noël

    Noël au pays des bretzels de Ena FITZBEL

    Catégorie 6 : un livre dont l’un des personnages principaux est un chat ou un chien

    Un hiver avec Beaudelaire de Harold COBERT

    Catégorie 7 : un livre qui fait rire

    Elvis Cadillac de Nadine Monfils, un livre à peine commencé car pas aimé du tout ; donc non comptabilisé

    Catégorie 8 : un roman dont l’histoire se passe sur une île

    Catégorie 9 : un livre avec du sable sur la couverture

    Catégorie 10 : un livre d’un(e) auteur(trice) africain(e)

    La saison de l’ombre de Léonora MIANO

    Catégorie 11 : le livre préféré d’un proche

    Votre cerveau vous joue des tours

    Catégorie 12 : un livre avec une plante sur une couverture

    La papeterie Tsubaki de Ito OGAWA

    Catégorie 13 : un livre dont le personnage principal porte votre prénom

    Catégorie 14 : un livre dont la couverture est en noir et blanc

    Eclats de Christophe COGNET

    Catégorie 15 : un livre dont le titre comporte une date

    Catégorie 16 : un roman autoédité

    Catégorie 17 : un livre avec des voyages dans le temps

    Nymphéas noirs de Michel BUSSI

    Catégorie 18: une lecture commune

    Le parfum des citronniers de Cristina CAMPOS

    Catégorie 19 : un livre qui se déroule sur une autre planète

    Catégorie 20 : un livre sorti en 2023

    Ceci n’est pas un fait divers de Philippe BESSON

    Catégorie 21 : un livre d’un auteur qu’on a jamais lu

    Les passeurs d’ombres d’Edouard BERNADAC

    Catégorie 22 : un livre que l’on avait abandonné à la première lecture

    Génération fracassée de Maxime LLEDO

    Catégorie 23 : un livre écrit à quatre mains

    La disparue du Père-Lachaise de Claude IZNER

    Catégorie 24 : un livre dont le titre comporte un élément météorologique

    Brumes de sang de Jacques MAZEAU

    Catégorie 25 : un livre sur le thème de la seconde guerre mondiale

    Clair de lune de Mélanie LEBAS

    Catégorie 26 : un livre dont le titre comporte le nom d’un aliment

    Catégorie 27 : un livre publié sous pseudonyme

    Les filles du manoir Foxcote de Eve CHASE

    Catégorie 28 : un livre sans happy end

     La carte postale de Anne BEREST

    Catégorie 29 : un roman qui aborde le thème de la maternité

    Mille petits riens de Jodi PICOULI

    Catégorie 30 : une BD qui est l’adaptation d’un roman

    24 heures de la vie d’une femme de Stefan ZWEIG

    Catégorie 31 : un livre avec un visage sur la couverture

    Les feux de Noël de Marie-Bernadette DUPUY

    Catégorie 32 : un roman qui se passe dans une librairie

    Catégorie 33 : un livre dont le titre comprend un état des Etats-Unis

    Catégorie 34 : un livre avec un prénom masculin dans le titre

    Catégorie 35 : un livre pioché dans notre PAL par un enfant

    Catégorie 36 : une romance écrite par un homme

    Ce que je n’oserai jamais te dire de Bruno COMBES

    Catégorie 37 : un livre dont le titre ne comporte pas la lettre A

    Le droit d’emmerder Dieu de Richard MALKA

    Catégorie 38 : un livre avec un lit sur la couverture

    La couleur du lait de Nell LEYSHON

    Catégorie 39 : un livre d’un(e) auteur(trice) coréen(ne)

    Ma mémoire assassine de KIM Young-Ha

    Catégorie 40 : un roman dont la couverture est un dessin

    Le courage d’une imposture de Geneviève LEFEBVRE et Marthe MARANDOLA

    Catégorie 41 : un livre dont on aime pas la couverture

    La vraie vie de Gustave Eiffel de Christine KERDELLANT

    Catégorie 42 : un livre féministe

    La maison aux sortilèges de Emilia HART

    Catégorie 43 : un livre dont le titre contient le nom d’une montagne

    Catégorie 44 : un livre d’un(e) auteur(trice) suisse

    Catégorie 45 : un livre dont l’un des personnages est porteur de handicap

    Le sourire du lièvre de Daniel CARIO

    Catégorie 46 : un livre qu’on a dû, ou qu’on doit lire dans le cadre de nos études

    Retracer l’histoire de sa commune

    Catégorie 47 : un livre qui se passe dans notre région d’origine

    Catégorie 48 : un livre de moins de 200 pages

    Identification au traumatisme des petits-enfants de survivants de Marie-Laure BALAS-AUBIGNAT

    Catégorie 49 : un livre d’un(e) auteur(trice) dont le prénom est épicène

    Après l’océan de Laurence PEYRIN

    Catégorie 50 : un livre dont le titre comporte un jour de la semaine

    Le dimanche des mères de Graham SWIFT

    Catégorie 51 : un livre dont le titre comporte un oxymore

    La pitié dangereuse de Stefan SWEIG

    Catégorie 52 : un roman dont l’action se passe en bord de mer

    Catégorie 53 : un livre dont la couverture est noire

    Catégorie 54 : un livre tiré d’une histoire vraie

    La chambre des diablesses de Isabelle DUQUESNOY

    Catégorie 55 : un livre avec une maison sur la couverture

    Catégorie 56 : un roman dont le titre comporte le nom d’un métal

    Catégorie 57 : un livre documentaire

    Journal d’une institutrice clandestine de Rachel BOUTONNET

    Catégorie 58 : un roman dont les personnages principaux sont des personnes âgées

    Catégorie 59 : un roman qui commence par une rupture

    L’enfance perdue de Marie-Paul ARMAND

    Catégorie 60 : une BD

    Le Réseau Papillon de DUMANCHE & OTERO

     *

    Les hors catégories :

     *

    Certes, vous allez me dire que l'année n'est pas terminée ; mais j'ai encore beaucoup d'autres choses à faire - comme vous tous très certainement !

    Donc : en route pour le Challenge 2024 !

    Bilan du Challenge de lecture 2023


  • Hors catégorie : Le pacte du silence« La fête bat son plein chez les Astier quand l'indiscrétion d'une aïeule révèle le secret qu'Élisabeth gardait jalousement depuis vingt-quatre ans : son ex-mari François n'a pas simplement disparu comme elle l'a toujours prétendu, il a été jeté en prison… Le monde de cette quinquagénaire dynamique, à l'autorité incontestée, vacille. Elle a su reprendre en quelques années les rênes de la manufacture de porcelaine familiale en élevant seule son fils Louis. Mais aujourd'hui, elle doit affronter un nouveau défi : elle permet à Louis de retrouver la trace de son père. Quel crime François a-t-il commis ? Pourquoi n'a-t-il jamais cherché à revoir les siens ?

    Alors qu'Élisabeth tente d'apporter des réponses à son fils, elle va découvrir les manipulations et les mensonges dont elle n'a jamais cessé d'être la proie pendant toutes ces années. »

    Dans chaque famille il existe des secrets, plus ou moins lourds, plus ou moins avouables, qui peuvent détruire ou rassembler….

    L’intrigue n’a rien d’exceptionnel dans cet écrit, le style est fluide ; l’histoire est d’une banalité déconcertante et les évènements s’enchaînent trop lentement à mon goût ; mais j’ai fait un petit voyage dans le monde de la porcelaine…. C’est uniquement pour cette raison que je n’ai pas abandonné le livre….

    *

    Pour en savoir plus :

    Cap Sud Ouest: Limoges la porcelaine un patrimoine d'avenir (France 3 Aquitaine)

    Patrimoine : porcelaine de Limoges, l'excellence à la française

    Hors catégorie : Le pacte du silence


  • Catégorie 45 : un livre dont l’un des personnages est porteur de handicap

    *

    Dans le Finistère, entre les années 1930 et 1945. Deux fillettes de sept ans se lient d’amitié ; l’une brune, l’autre blonde, mais toutes deux porteuses d’un bec de lièvre qui orne leur lèvre supérieure.

    La première, Marie, a été adopté par un couple de bourgeois, les Lesvêque. L’homme est colérique, la femme est son souffre-douleur et le fils Maurice, le tortionnaire de la petite Marie. La seconde, Jeanne, est la fille d’un vannier, rustre, travailleur, qui vit seul au fond des bois, avec sa fille bien-aimée.

    Au vu d’un handicap commun, les deux gamines sont inséparables, jusqu’au jour où Marie est enfermée dans un pensionnat pour jeunes filles. La vie est si intolérable que Marie s’enfuit de sa prison une nuit.

    Et cette nuit-là, tout bascule… La machine s’emballe ; les secrets sont scellés à jamais.

    Quelques années plus tard… L’Allemagne a envahi la Bretagne, une Bretagne encore très attachée à ses croyances ; l'Occupation et la Résistance offriront à Lesvêque toutes les opportunités d’assouvir sa haine, comme ces résistants de la dernière heure….

    Voici donc l’histoire d’un pacte secret autour d’un attachement sans borne entre deux petites filles, un droit à la différence – tant physique que sociale – une vengeance qui s’éternise et un terrible secret qu’il faudra cacher coûte que coûte.

    Le sourire du lièvre


  •  Catégorie 14 : un livre dont la couverture est en noir et blanc

     *

    « À partir d'un corpus pour partie inédit, Christophe Cognet enquête sur les photographies clandestines des camps nazis, comme autant d'actes de résistance. Depuis plus de quinze ans, Christophe Cognet mène une méditation, filmique, sur les images réalisées par les déportés eux-mêmes, en secret, et au risque de leur vie, dans les camps nazis. Après « Parce que j'étais peintre », sorti en salles en 2014, consacré aux dessins et aquarelles, il travaille désormais à un autre film, À pas aveugles, à la rencontre de telles photographies : à Auschwitz-Birkenau et à Buchenwald, Dachau, Mittelbau-Dora et Ravensbrück, des détenus ont réussi à prendre des clichés clandestins.
    Ce second volet compose une archéologie des images en tant qu'actes, insistant sur leurs dimensions physiques - c'est ce que peut le cinéma. Le livre Éclats - au sens d'esquilles, de brisures - est issu autant de ce projet de film que de cette longue fréquentation des images clandestines : il compose l'aventure d'un regard en proposant des analyses sensibles de ces photographies, toutes scrutées longuement, puis remises dans leurs contextes.... (Lire la suite)

    Catégorie 14 : Eclats

     


  • Le nouveau Challenge pour l'année suivante est sorti...... Pourtant, je suis bien loin d'avoir terminé celui de 2023.

    Challenge Lecture 2024

    Avec les 4 étapes habituelles :

    Challenge Lecture 2024

    Challenge Lecture 2024


  • Catégorie 36 : Ce que je n'oserai jamais te direCatégorie 36 : une romance écrite par un homme

    *

    Quatrième de couverture : « " Joy, veux-tu être ma femme ? "
    " Oui, je le veux ! ", a répondu Joy à Guillaume avec une ferveur égale à la profondeur de l'amour qu'elle lui porte.

    Et pourtant, le soir même du mariage, alors que la fête bat son plein, Joy s'évanouit dans la nature. Guillaume, d'abord fou d'inquiétude puis ravagé par le doute, se perd en conjectures. La gendarmerie n'a rien trouvé de suspect, il semble que la mariée aurait elle-même décidé de partir.

    Et en effet, Joy s'est envolée pour le Brésil où elle doit faire face, à nouveau, à un odieux chantage qui menace son petit frère Paulo, dont elle a déjà sauvé la vie une fois au prix de son honneur.

    Quand le prêtre qui les a unis lui dévoile la vérité, Guillaume est effondré. Car cette révélation, si elle témoigne d'un courage et d'une générosité sans pareils, remet en cause toutes ses certitudes d'amoureux passionné. Pourra-t-il pardonner à Joy de lui avoir caché ses tourments... et aura-t-il la force de lui tendre la main ? »

    *

    N’en déplaise à certain(e), cette romance à l’eau de rose a été une réelle déception ! Une histoire qui ne manque pas de mystères mais qui s’écroule sans panache comme un soufflet mal cuit…

    Je ne connaissais pas cet auteur, mais je le mets d’office dans la catégorie des romans mièvres et sans envergure. Aussi faudra t-il une superbe critique pour que j’ose ouvrir une de ses œuvres ! Si le style est facile à lire, l’histoire est rocambolesque et pas du tout crédible….

    Catégorie 36 : Ce que je n'oserai jamais te dire


  • Catégorie 39 : Ma mémoire assassineCatégorie 39 : un livre d’un auteur coréen

    *

    Quatrième de couverture : « un ex-tueur en série décide de reprendre du service. Seul problème : il a soixante-douze ans et vient d'apprendre qu'il est atteint de la maladie d'Alzheimer.
    Sous ses dehors de vieillard inoffensif s'adonnant à ses heures perdues à la poésie et la philosophie, se cache un redoutable meurtrier qui a assassiné sans remords des dizaines de personnes. Aujourd'hui il repart en chasse alors que rôde autour de sa maison un homme qui menace de s'en prendre à sa fille adoptive bien-aimée.
    S'engage alors une course contre la montre : tuer avant d'oublier qui il est, avant que la maladie n'ait raison de lui, qu'il ne devienne prisonnier d'un temps sans passé ni futur.
    Un étrange roman d'humour noir dont l'héroïne n'est autre que la mémoire qui se dérobe et brouille les pistes
     ».

    *

    Atteint de la maladie d'Alzheimer à un stade déjà bien avancé, Kim Beyoung-su est un vieillard peu ordinaire ; et bien qu’usant d’astuces pour se remémorer ses meilleurs crimes, ses souvenirs se mélangent, se confondent et s’estompent peu à peu. La confusion s’installe au fil des pages et le narrateur nous entraîne dans un scénario décousu.

    Un tueur en série abject et cruel, mais un personnage riche de références culturelles ; ce qui donne le courage de terminer le livre….

    Catégorie 39 : Ma mémoire assassine


  • Catégorie 5 : Noël au pays des bretzelsCatégorie 5 : une romance de Noël

    *

    Après mon dernier livre « la sage-femme d’Auschwitz », un peu de fraîcheur et de légèreté sont les bienvenues ! La couverture est colorée, elle brille comme un sapin de Noël et le titre accroche mes yeux avides de gourmandise. Et la scène se passe en Alsace….

    Quatrième de couverture « Comme chaque année, Daphné, médecin généraliste, choisit la Martinique pour remplacer un confrère.

    Ainsi, tous les hivers, elle échappe au froid de la métropole, auquel elle préfère la douceur et l’exotisme des îles. Mais en ce jour de novembre, tandis qu’elle choisit de nouveaux maillots de bain sur Internet en prévision de son départ au soleil, Daphné reçoit un e-mail qui fait voler en éclats son projet : son déplacement est annulé ! Après moult recherche, il ne reste plus qu’un poste disponible en Alsace, dans un village complètement paumé et enneigé...
    Cerise sur le gâteau, si Daphné accepte l’offre, elle sera hébergée par Matthieu, père célibataire, et devra cohabiter avec le chien de la maison, un énorme berger suisse ! Mais a-t-elle vraiment le choix, de toute façon ? 
    »

    Ce roman pourrait tout-à-fait entrer dans la lignée des scénarios conformes à celui des téléfilms qui passent en boucle à la fin de l’année ; il se lit rapidement, même si le style est quelquefois surprenant…

    Mais tous les ingrédients sont là : L'Alsace et les marchés de Noël, les traditions et les décorations et puis bien sûr l’amour….

    Voici donc un joli décor qui nous transporte dans cette adorable romance de Noël, sans compter les informations que l’auteure nous glisse sur la culture alsacienne. Ce n’est pas pour me déplaire.

    Et puis, par les temps qui courent, j’avais vraiment besoin d’insouciance.

    Catégorie 5 : Noël au pays des bretzels


  • Hors catégorie : La sage-femme d'AuschwitzHors catégorie pour moi, ayant déjà validé le numéro 25

    *

    Lodz 1939. Pologne. L'histoire de deux femmes, une juive et une polonaise, soupçonnée de résistance.

    Quatrième de couverture : « Lorsqu'elle arrive à Auschwitz, sous un ciel bas et gris, Ana est persuadée qu'elle ne survivra pas à l'enfer du camp. Mais elle possède une compétence que les nazis recherchent : elle est sage-femme. Son travail sera de donner naissance aux enfants des autres prisonnières. Une mission terrible car, dès qu'ils ont poussé leur premier cri, les nouveau-nés sont arrachés à leurs mères et donnés à des familles allemandes. Malgré la détresse de ces femmes à qui on vole leurs bébés, Ana essaie d'apporter un peu de réconfort autour d'elle. Et puis un jour, elle réalise qu'elle peut faire plus. Secrètement, elle commence à tatouer les petits avec les numéros de déportées de leurs mères. Une lueur d'espoir dans ce monde d'une infinie noirceur : et si un jour, après l'horreur de la guerre, grâce à ce petit geste, ces enfants et leurs mères pouvaient se retrouver ? »

    Cœur sensible, s’abstenir. Je peux dire que j’ai lu de nombreux livres – romans et témoignages – mais j’avoue que l’auteure a fait fort…. Ce roman vous prend aux tripes. (pour lire la suite)

    Hors catégorie : La sage-femme d'Auschwitz

     


  • Catégorie 27 : Les filles du manoir FoxcoteCatégorie 27 : un livre publié sous pseudonyme (mais peut aussi convenir pour les catégories 12, 55, 59

    *

    Journaliste pour plusieurs magazines anglais, Eve Chase est son pseudonyme d’écrivain ; l’auteur a déjà publié 3 livres en France : « Un manoir en Cornouailles » qui a reçu le lauréat du prix Saint-Maur en poche du roman étranger en 2019, « La disparition d'Audrey Wilde » et celui-ci « Les Filles du manoir Foxcote » ; pour ceux et celles qui seraient intéressés, l’auteur a un compte Facebook et un compte Instagram.

    *

    Août 1971, un été tragique. Une famille à l’abri des besoins mais un très lourd secret. Des vies bouleversées à jamais. C’est l’histoire de femmes, de mères, de ventres…. Dans ce roman, les hommes sont relégués en second plan, et pourtant….

    Endeuillée par une double tragédie (perte d’un enfant et incendie de l’appartement) la famille Harrington se réfugie au manoir Foxcote. Il y a

    • le père Walter, souvent absent, une figure paternelle respectée comme il en existait souvent à cette époque,
    • la mère Jeannie, dont on se débarrasse aisément en hôpital psychiatrique,
    • la fille Héra, une adolescente révoltée et mal dans sa peau, mais très intelligente,Catégorie 27 : Les filles du manoir Foxcote
    • Teddy le petit garçon, encore un « bébé », du moins le souhaite t-il toujours aux yeux de sa mère,
    • et Rita la nurse, « la Grande Rita ».

    Tout ce beau monde essaie de se reconstruire après le drame, de répondre aux questions sans réponse, de prendre possession d’un manoir laissé à l’abandon. Jusqu’au jour où Héra trouve un bébé dans la forêt. La famille décide alors d'élever en secret la petite « Bébé Forêt », après s’être assurée bien sûr que personne ne la réclame....

    Mais ce bonheur familial est très vite bouleversé par la découverte d'un cadavre dans les bois environnant la propriété.

    Mais pensez-vous que « seuls les arbres savent ce qui s’est passé dans les bois cette nuit-là » ?

    *

    Pour répondre à la question, les chapitres alternent passé et présent, relatant une histoire de filiation bien complexe.

    Je ne vous cache pas que ce roman m’a littéralement transportée ; il y règne une ambiance à la fois onirique et sauvage. J’ai senti l’humus de cette forêt – moi qui marche souvent dans les bois, ce fut facile ! - j’ai entendu le chant des oiseaux, mais j’ai également compris le désespoir hurlant de cette mère, et l’espoir de cette nurse…

    Et pourtant, il est des choses que l’on ne s’explique pas, que l’on ne comprend pas et que, même les personnages, ne peuvent pardonner….

    Catégorie 27 : Les filles du manoir Foxcote


  • Hors catégorie : Les exportésEncore un "hors catégorie" me direz-vous, oui, mais il faut le lire !

    *

    Quatrième de couverture : « Ma famille maternelle a quitté la Roumanie communiste en 1961. On pourrait la dire "immigrée" ou "réfugiée" . Mais ce serait ignorer la vérité sur son départ d'un pays dont nul n'était censé pouvoir s'échapper. Ma mère, ma tante, mes grands-parents et mon arrière-grand-mère ont été "exportés" . Tels des marchandises, ils ont été évalués, monnayés, vendus à l'étranger. Comment, en plein coeur de l'Europe, des êtres humains ont-ils pu faire l'objet d'un tel trafic ? Les archives des services secrets roumains révèlent l'innommable : la situation de ceux que le régime communiste ne nommait pas et que, dans ma famille, on ne nommait plus, les juifs.
    Moi qui suis née en France, j'ai voulu retourner de l'autre côté du rideau de fer. Comprendre qui nous étions, reconstituer les souvenirs d'une dynastie prestigieuse, la féroce déchéance de membres influents du Parti, le rôle d'un obscur passeur, les brûlures d'un exil forcé. Combler les blancs laissés par mes grands-parents et par un pays tout entier face à son passé
     » (pour lire la suite)

    Hors catégorie : Les exportés


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    Curiosité (1)

    Curiosité (1)

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  • La broderieIl existe de nombreuses techniques de broderie utilisées pour embellir et décorer nos tissus. Pour ma part, j’ai choisi le point de croix ; mais il y a aussi

    • la broderie au ruban, qui utilise des rubans de soie, de satin ou autre matière pour créer des motifs floraux et des détails en relief afin de former des pétales, des feuilles…

    • la broderie de perles qui consiste à coudre des perles, bien sûr, mais aussi des paillettes, des sequins sur un tissu pour ajouter des effets brillants et/ou texturés aux motifs brodés,

    • la broderie suisse qui utilise des motifs découpés dans un tissu de style « vichy » pour créer des motifs ajourés. Les motifs découpés sont ensuite brodés avec des points décoratifs, La broderie

    • la broderie blackwork qui tire son nom de son apparence distinctive en noir et blanc ; elle est caractérisée par des motifs géométriques complexes réalisés en utilisant principalement le point arrière ; les motifs sont composés de lignes droites et de remplissages avec une densité variable ; traditionnellement, cette broderie était réalisée en noir sur un tissu blanc ou crème, d'où son nom « blackwork » (travail noir), mais de nos jours, d’autres couleurs sont utilisées et pour notre plus grand bonheur,

    • La broderie diamant ou « Diamond Painting » parce qu’elle combine broderie et peinture par numéros ; il s’agit d’appliquer de petits cristaux brillants sur une toile adhésive pré-imprimée ; contrairement aux modèles de broderies précédentes, cette broderie ne demande aucune La broderietechnicité particulière, mais elle offre de beaux moments de détente,

    • La broderie numérique, qui elle, demande une dextérité particulière ; cette technique de « broderie machine » utilise des motifs numérisés exécutés par une machine à coudre spécialisée ; le logiciel de la machine permet de réaliser des broderies dont on peut rechercher les modèles sur internet ou bien les créer,

    • et bien évidemment, la broderie traditionnelle qui utilise une multitude de points tels que le point de tige, le point de piqûre, le point de chaînette, le point lancé, le point de feston, le point de bouclette, le point de passé plat, le point de plumetis, le point de nœud, le point de remplissage, et bien d’autres encore…. La broderie créative ou bien le patchwork broderie.

    En matière de broderie, tout est permis !

    Et pourtant, je me suis longtemps contentée de la broderie au point de croix, également appelé « point de croix compté » ; il est le point de base de cette technique de broderie. Le point de croix est formé en croisant deux fils de broderie pour former une petite croix. Rien de plus facile…. La difficulté est toutefois de suivre un diagramme sur une toile totalement vierge.

    La broderie


  • Des pochettes pour l'Institut CurieDes tissus de récup et des rubans…. Voici donc 4 petits sacs à cordons pour Curie. Simples, sans prise de tête et réalisées avec plaisir, pour montrer mon soutien à toutes les femmes atteintes d’un cancer.

    Rappelons que le cancer du sein est une maladie maligne qui se développe dans les cellules du sein. Il s'agit d'une forme fréquente de cancer chez les femmes, mais il peut également toucher les hommes, bien que cela soit plus rare.

    Voici donc 4 petits sacs à cordons pour Curie. Pour sensibiliser aussi toutes les autres femmes à se faire dépister. Nous connaissons tous dans notre entourage une, voire plusieurs femmes atteintes de ce terrible crabe….

    Tous les ans, l’Institut Curie offre l’opportunité à chacun d’entre nous de faire un « geste » : l’année dernière par exemple, c’était des marques-pages, cette année, ce sont des pochettes à rabat, des trousses à zip, des pochons…. Des pochettes pour l'Institut Curie

    Le cancer peut se former dans différents tissus du sein, mais il commence généralement dans les canaux ou les lobules mammaires. Des tumeurs se développent progressivement et, si elles ne sont pas détectées et traitées à un stade précoce, elles peuvent se propager à d'autres parties du corps.

    Par conséquent, le dépistage du cancer du sein est essentiel ; les méthodes de dépistage courantes incluent la mammographie, l'examen clinique et l'auto-examen des seins.

    Toutes les femmes doivent pouvoir en discuter avec leur médecin pour obtenir des conseils et des recommandations personnalisées….

    Il est important de noter que de nombreux cas de cancer du sein sont traités avec succès ; les avancées dans la recherche ont amélioré les options de traitement et les taux de survie.

    Des pochettes pour l'Institut CurieDes pochettes pour l'Institut Curie

    Toutefois, chaque femme réagit différemment au cancer du sein et à son traitement. De nombreux soutiens sont disponibles, notamment des professionnels de la santé, des conseillers en santé mentale, des groupes de soutien par les pairs et des ressources pour aider à faire face, et améliorer la qualité de vie pendant et après le traitement.

    N’oublions pas que le cancer est une maladie, qu’il est indispensable de détecter le plus tôt possible, dont il faut surveiller régulièrement l’évolution, mais il n’est pas une fatalité….

     *

    Pour en savoir plus :

    Octobre Rose 2023 : participez au défi "10 000 Pochettes pour Curie" !

    La pochette la plus simple du monde !

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    Tuto couture spécial débutant : le SAC à CORDONS COULISSANTS ✨ Marion Blush

    Des pochettes pour l'Institut Curie


  • Catégorie 50 : un livre dont le titre comporte un jour de la semaine

     *

    Au sortir d’une guerre éprouvante pour beaucoup, ce dimanche 30 mars 1924 sera une journée déterminante dans la vie de la petite orpheline Jane Fairchild, domestique chez un couple aristocratique à Beechwood, en Angleterre. Jane entretient une relation secrète avec Paul Sheringham, fils d’une riche famille voisine à Upleigh. Mais Paul doit épouser une jeune femme de sa condition et en ce jour de congé où la tradition anglaise veut que les « gens de maison » soient exceptionnellement libres de toute obligation, les amants ont prévu de se retrouver une dernière fois.

    Mais rien ne va se passer comme prévu…. C'est une journée très particulière.

    C’est juste vingt-quatre heures de la vie d'une jeune soubrette, qui révèle sa destinée mêlant transgression et mélancolie. Car Jane est instruite ; elle sait lire et écrire, et au fil des pages – on apprendra qu’elle est une écrivaine âgée de quatre-vingt dix ans ! - son intelligente ose des remarques légères, des critiques savoureuses, voire des observations crues sur la bourgeoisie victorienne et son métier de « bonne ».

    Ce petit roman de 140 pages - il peut aussi entrer dans la catégorie 48 ! m’a laissé sur ma fin ; je l’ai trouvé un peu « décousu » même si le sujet m’a interpellée d’autant plus que mon AAgrand-mère paternelle a été abandonnée dans un tour, à Autun (dept 71) puis employée de très bonne heure dans les fermes morvandelles des alentours ; certaines similitudes ne s’inventent pas….

    Jane Fairchild est un curieux personnage, et étrangement moderne pour son époque.

    Catégorie 50 : Le dimanche des mères


  • Hors catégorie : Jamais d'autre que toi

    Voici un « petit premier roman » hors catégorie de 757 pages ! … mais ne partez pas : il se lit d’une seule traite… C’est un roman d’amour, enfin, pas que !

    *

    Nous sommes dans le Nord-Est de la France, juste après la guerre, dans les années 1945-50.

    Au sein d’un même village, deux familles rivales : Les Bonnenfant et les Gautier. A l’image de Roméo et Juliette, Maximilien et Emma s'aiment en secret depuis l'enfance. Les années passent et, à la veille de son départ pour le service militaire, le jeune homme fait promettre à sa bien-aimée de l’attendre pour l'épouser à son retour.

    La vie s’écoule, paisible, dans une France paysanne.

    Mais un obstacle majeur se dresse sur le chemin des deux jeunes tourtereaux : Romain nourrit une haine si intense envers son frère aîné qu'il est bien décidé à lui retirer tout bonheur ; profitant de son absence, il manipule habilement son entourage et force Emma à devenir sa femme.

    Je vous passerai les scènes de violences, de viol, de mesquinerie féminine….

    Que de colère et d’impuissance m’ont inspirée ce livre ! Si Romain est révoltant, Emma est déconcertante…. Dans un premier temps, elle m’a beaucoup énervée ; ses jérémiades et ses pleurs m’ont agacées et ses protestations ne me semblaient pas à la hauteur des enjeux (elle engageait sa vie, nom de Dieu ! Un peu plus de nerf, fuyons !). Et puis, m’étant un peu égarée moi-même, j’ai reconsidéré le contexte : le poids culturel de l’époque, les mœurs, la loi du patriarche, les cancaneries villageoises, destructrices et insupportables, et surtout, la place de la femme dans la société…

    Les personnages sont si déroutants, mais si vivants….

    L’entourage est si malléable que ça en devient désolant.

    J'ai été prise aux tripes, et malgré tout, j’ai continué à lire… parce que j’avais besoin de savoir. Ce roman est puissant, le style est vif et souvent cru, sans tourner autour du pot, comme on dirait.

    Pour les plus jeunes, la soumission et la faiblesse d’Emma peuvent déranger ; on se demande, à juste titre, pourquoi elle ne part pas ; elle pourrait faire ses valises et s’enfuir. Mais pour aller où ? N’oublions pas que nous sommes « après guerre » et que la Femme n’a encore aucune marge de liberté, d’autant plus qu’elle vit dans un petit village rural, loin de toute modernité et au bon vouloir de tous les commérages possibles : la femme doit obéissance à son père, à son frère, à son mari. Elle n’a le droit de travailler que si « l’homme » l’accepte ! Ah, j’oubliais : la place de la belle-mère….

    Ce livre nous plonge dans la toute-puissance masculine, et oui, c’est sûrement cela qui m’a terriblement dérangée...

    On peut se demander comment l’auteur a pu écrire autant de cruauté à l’encontre de la très jeune Emma. Mais rassurez-vous, tout rentre dans l’ordre et l’honneur est sauf !

    Puisque, vous l’avez bien compris, la femme est l’honneur de la famille, dans une société archaïque.

    Hors catégorie : Jamais d'autre que toi


  • Catégorie 40 : un roman dont la couverture est un dessin

    *

    Est-elle réellement une « imposture » cette petite Henriette – ou Enriqua ou Henri ou Dr Faber - née à Lausanne vers 1791 ? Pour répondre à la question, il vous faudra lire ce roman historique, vrai, flamboyant, cruel mais vrai ; il est l’histoire véritable d’une femme qui refuse à se soumettre « à un homme, mari ou truand, de toute façon un maître »….

    Orpheline très jeune, Henriette suit les Campagnes napoléoniennes avec son oncle, colonel de la Grande Armée. Confrontée à l’horreur des innombrables blessés, elle se porte volontaire pour aider, écouter, soulager.

    Très tôt, sa décision est prise, même si elle affectionne (lire la suite)






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