• Catégorie 3 : la petite boutique aux poisons

    Catégorie 3 : la petite boutique aux poisonsCatégorie 3 : un premier roman

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    Deux histoires de femmes entremêlées entre aujourd'hui et 1791 à Londres.

    Février 1791. Au fin fond d’une sombre ruelle, « l’apothicairesse » Nella attend sa prochaine cliente dans sa boutique secrète. Autrefois guérisseuse respectée, elle utilise désormais ses connaissances dans un dessein beaucoup plus sombre en vendant des poisons parfaitement dissimulés à des femmes désespérées.

    Sa règle première : ne jamais utiliser ses remèdes pour blesser ou tuer une autre femme.

    « Ma mère s’était engagée à créer un refuge où les femmes pourraient exposer leur vulnérabilité et parler sans pudeur de leurs indispositions, sans craindre l’auscultation lascive d’un homme. »

    La seconde règle incontournable : inscrire dans ses registres le nom de la meurtrière et celui de sa victime.

    Celle qui frappe à sa porte s’avère être une jeune fille de 12 ans, Eliza Fanning.

    Une amitié improbable va naître entre elles deux, et entraîner une cascade d’évènements qui pourrait exposer toutes les femmes dont le nom est inscrit dans le registre de Nella….

    De nos jours. Caroline Parcewell passe son 10ème anniversaire de mariage seule, encore sous le choc de l’infidélité de son mari. Lorsqu’elle découvre, au cours d’une séance de mudlarking (1) - surCatégorie 3 : la petite boutique aux poisons les berges boueuses de la Tamise une vieille fiole d’apothicaire, elle ne peut s’empêcher de faire des recherches ; elle va découvrir une affaire qui a hanté Londres au cours du XVIIIème siècle : l’apothicaire tueuse en série.

    Alors qu’elle poursuit ses investigations, la vie de Caroline va heurter celles de Nella et d’Eliza. La vie de toutes ces femmes va basculer…..

    « Pourquoi n’apprenais-je que maintenant la différence entre le bonheur et l’épanouissement ? »

    Ce livre est le 1er roman de Sarah PENNER, née dans le Kansas ; elle a fait des études de comptabilité et début 2021, elle quitte son emploi pour écrire à temps plein. « La petite boutique aux poisons » son connaît un succès fulgurant depuis sa parution et va être adapté en série.

    J’ai beaucoup aimé ce livre qui, à n’en point douter, défend la cause des femmes. De nombreuses parties sont consacrées aux recherches historiques et aux descriptions de la vie à l’époque géorgienne tout en évoluant vers la résolution d’une énigme.
    Est-il nécessaire de souligner que la condition féminine est encore mise à mal, soulignant des vies de femmes sacrifiées au profit de la réussite de leurs maris ou de l'obligation d'élever leurs enfants.

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    (1) Un mudlark est quelqu'un qui récupère dans la boue de rivière des objets de valeur, un terme utilisé en particulier pour décrire ceux qui ont récupéré de cette façon à Londres à la fin des XVIIIe et XIXe siècles (pour lire la suite)

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